Nous avions eu l’honneur d’enregistrer sa bande originale, composée par David Reyes, en novembre 2020, et depuis, le film poursuit sa route vers les hauteurs à une vitesse vertigineuse, tel l’oiseau dont il porte le nom. « Quand les hirondelles s’en vont » du réalisateur belge Sébastien Pins enchaîne les festivals et les prix prestigieux. Il a été primé par les Nations Unies au « UN World Wildlife Day Film Showcase », avec la mention « honorable ». Auparavant, en janvier, c’est à Sydney, que le film a été présenté, au « Flickerfest Short film festival », un des grands événements dédié au court métrage en Australie. La musique du film est également disponible depuis peu sur Spotify.

Enfin, « Quand les hirondelles s’en vont » a été sélectionné au « Julien Dubuque International Film Festival« , qui vient de se tenir à Dubuque aux Etats-Unis. Classé parmi les 25 « coolest films festivals » du monde par le magazine américain MovieMaker, cet événement est dédié au cinéma indépendant, éducatif et contribuant au dialogue des cultures. Il s’inscrit dans l’héritage de Julien Dubuque, humaniste et entrepreneur canadien francophone, qui fonda la ville à la fin du XVIIIe siècle, et qui se démarqua entre autres par les rapports bienveillants qu’il entretenait avec les populations autochtones. Cette présence du film au « Julien Dubuque Film Festival » a été une opportunité exceptionnelle de le promouvoir en terre américaine.

Et d’autres sélections et nominations internationales ne cessent d’arriver !

Ce beau succès tous azimuth de « Quand les hirondelles s’en vont » contribue à placer en orbite internationale le travail patiemment initié par le No Limit Orchestra avec David Reyes, Sébastien Pins et d’autres acteurs de la filière musique/image.

Au-delà de cet aspect, nous nous réjouissons qu’un film européen, ancré dans l’histoire sociale du terroir qu’il décrit, rencontre un écho sans frontières. Le récit d’un monde agricole en train de disparaître, et avec lui l’extinction progressive d’un oiseau aussi familier et populaire que l’hirondelle, prend finalement une valeur universelle, susceptible d’interpeller chacune et chacun, quelles que soient sa langue et sa culture.