« Les plus belles histoires sont celles qui se racontent à deux pas de chez nous… » dit Sébastien Pins, réalisateur belge dont le film « Quand les hirondelles s’en vont » prend officiellement son envol en ce moment. Tourné en Condroz, région rurale du sud de la Belgique où le cinéaste a grandi, le documentaire décrit, à travers le regard d’un enfant, « un mode de vie où le temps semble s’écouler différemment », celui de la paysannerie traditionnelle. Le goût des choses simples s’y conjugue avec l’attachement aux animaux, dans une relation équilibrée avec l’environnement et le rythme des saisons. C’est un film sur un monde qui s’éteint face aux mutations de la modernité, mais où l’espoir apparaît dans la relation complice et sensible qui lie le couple d’agriculteurs, et l’enfant qui affectionne de les aider dans leurs tâches, et qui prend conscience de ce qui se joue, « quand les hirondelles s’en vont », pour ne plus revenir….
Sébastien Pins nous explique sa démarche
La bande originale du film est signée de David Reyes, compositeur belge, strasbourgeois d’adoption, avec qui le No Limit Orchestra a noué une forte complicité. La musique s’affirme ici toute en retenue, avec des notes d’émotions déliées avec parcimonie, à l’image de ce film, où, derrière ce temps ralenti et presque imperceptible, se mêlent à la fois la disparition d’un monde, et l’éveil « au monde » et à sa réalité.
C’est le No Limit Orchestra qui a eu l’honneur et le plaisir d’enregistrer cette très belle musique en novembre dernier, au Downtown Studio à Strasbourg. C’est notre première bande originale de films. D’autres projets se dessinent en la matière, et nous en reparlerons.
En attendant, et à la faveur de la reprise progressive de l’activité culturelle, nous souhaitons le plein succès à Sébastien Pins pour la diffusion ce film magnifique et juste !
En savoir plus : https://www.hirondelleslefilm.com/